Actualité
Découvrir les dernières nouvelles du monde de la gestion de projet et de l’IT.
Bonnes pratiques en matière de sécurité.
Plusieurs Bonnes Pratiques abordent le thème de la sécurité. Dans le cadre ITIL 4, la sécurité est étudiée dans les modules stratégiques ITIL Direct Plan and Improve et ITIL Digital and IT Strategy. Dans DevOps, il existe un module dédié à la sécurité, qui est un de ses principes fondamentaux, DevSecOps. Contrairement aux idées préconçues, la sécurité n’est pas qu’un souci de conception. Il ne suffit pas de mettre des mots de passe, des firewalls ou des ISP. Les modules DevOps enseignent que la sécurité est présente au quotidien quand on est dans le RUN (la production). Lorsqu’on est dans le run, le concept primordial de la sécurité s’appelle l’observabilité. Souvent ce que l’on oublie c’est qu’il est capital d’observer tout ce qui se passe pour ne rien louper au niveau de la sécurité. La sécurité ne se résume pas simplement au hacking, le phishing ou le spamming. La sécurité concerne également la disponibilité des données, en plus de la confidentialité et de l’intégrité. DevOps, à travers ses modules SRE, Continuous Delivery et DevSecOps se concentre sur le fait de mesurer tout ce qui se passe en production pour être certain de garantir la disponibilité. Le référentiel maître de la sécurité reste la série ISO 27000. ITIL mentionne la sécurité en tant que pratique mais DevOps, d’une façon très opérationnelle se focalise sur l’observabilité et la culture. Dans DevOps Foundation et DevSecOps la sécurité n’est pas que le rôle du RSSI mais le problème de TOUS les membres de l’organisation, ce qui en fait un phénomène culturel. La sécurité n’a rien de technique, elle est avant tout culturelle et vient du métier. Tout le monde doit être concerné, ce qui est bien mentionné par DevOps. Ainsi, ce qu’on va attendre du RSSI n’est pas simplement d’évoquer des politiques de sécurité (comme évoqué dans la formation ITIL 4) mais également une évangélisation de toute la DSI, ainsi que des utilisateurs et des clients aux niveaux des différents aspects de sécurité, (tactique stratégique ou opérationnelle). La sécurité est partout et concerne tout le monde et pour y remédier, il faut communiquer ! Comme la sécurité n’est pas qu’une histoire de politique, des mécanismes ou systèmes doivent être conçus, testés et supervisés en exploitation.5 concepts universels pour protéger les informations
Il existe 5 concepts universels que l’on retrouve dans les référentiels DevOps, ISO et ITIL, pour protéger les informations dont l’organisation a besoin pour mener à bien ses activités :- La confidentialité : accès aux données limitées aux personnes autorisées.
- L’intégrité : exactitude dans tout le système.
- La disponibilité : donnée disponible quand, où et pour qui.
- L’authentification : s’assurer de l’identité du demandeur.
- La non-répudiation : pouvoir prouver l’action exécutée.
Procrastination : origine et étymologie
Le mot “procrastination” serait apparu au XVème siècle et tient son origine du latin (crastinus = demain). La procrastination devient alors la tendance à différer des décisions. Le mot a disparu peu à peu, puis est revenu à la mode au cours du XIXème siècle notamment suite au roman de Marcel Proust « À l’ombre des jeunes filles en fleur », où l’auteur décrit, d’une manière magistrale, la procrastination sans utiliser une seule fois le terme général.Comment s’appelle une personne qui remet tout au lendemain ?
Une personne qui remet tout au lendemain est appelée un procrastinateur ou une procrastinatrice. Rassurez-vous, la tendance à tout remettre au lendemain a également son opposé : la tendance à tout faire tout de suite et ça n’est pas mieux ! Ainsi le contraire de la procrastination s’appelle donc la précrastination !La procrastination en chiffres
Selon l’étude YouGov, plus d’un français sur deux affirment procrastiner régulièrement. Une pratique particulièrement marquée chez les étudiants qui sont 79% à s’avouer procrastinateurs – contre 44% des retraités. Le français procrastinerait d’ailleurs en moyenne une heure par jour au travail ! En l’espace de seulement 40 ans, la procrastination aurait ainsi augmenté de 300 à 400 %, selon Diane Ballonad Rolland, qui a écrit l’ouvrage «J’arrête de procrastiner, 21 jours pour arrêter de tout remettre au lendemain», aux éditions Eyrolles. Le phénomène prend tellement d’ampleur qu’en 2010, une jeune maison d’édition lui a attribué une journée mondiale… et oui, chaque 25 mars se fête la journée mondiale de la procrastination.Quelles sont les causes de la procrastination ?
Les diverses études réalisées sur le sujet ont tristement conclu que les français procrastinent souvent pour regarder des vidéos, passer du temps sur Internet ou tout simplement dormir… oui mais pourquoi ressent-on le besoin de procrastiner ? La procrastination est un phénomène qui fait l’objet de nombreuses études et ce depuis des années. En 1984, Solomon et Rothblum avancent la théorie selon laquelle“l’anxiété générée par la crainte de ne pas être à la hauteur des attentes des autres ou de ses propres attentes ainsi que le caractère aversif du travail sont en grande partie responsable de l’évitement de la tâche”.En 2002, soit plus de 20 ans après, Dewitte et Schouwenburg concluent, quant à eux, qu’une partie de la procrastination est explicable par un manque de concentration et une propension à être distrait. Concrètement on n’en sait rien mais voici les théories les plus souvent avancées :
- Les difficultés de concentration physiologique et la tendance à l’hyperactivité
- Les nombreuses distractions qui nous entourent
- La mauvaise gestion du temps et des priorités
- La recherche de la perfection et la peur de l’échec
- Le manque de compétence ou de confiance en soi
- On ne sait pas par où commencer
- La flemme
Lorsqu’il y a une date limite
Lorsque les individus ont une deadline pour les tâches à effectuer, les effets de la procrastination sont contenus dans le court terme car après un certain temps la panique s’en mêle et le stress de la dernière minute se transforme en source de motivation et d’énergie.Lorsqu’il y a une situation sans échéance :
Malheureusement le seul mécanisme du procrastinateur pour faire des choses difficiles est la panique, or dans ces situations, il n’y en a pas et les effets de la procrastination se propagent à l’infini contraignant les individus à être des spectateurs de leur propre vie. Abraham Lincoln disait:“Vous ne pouvez échapper à la responsabilité de demain en l’évitant aujourd’hui”.Alors comment arrêter de se chercher des excuses et de repousser à plus tard ce qui peut être fait aussitôt ?
10 conseils pour éviter de procrastiner
- Planifier son travail
- Identifier les priorités
- Diviser les gros travaux en petites activités
- Réaliser une TO DO liste
- Se fixer des objectifs réalisables
- Associer tâche pénible et récompense
- Faire des pauses et conserver du temps pour la détente
- Choisir des moments optimums pour travailler dans des conditions optimales et éviter toute source de distraction
- Se fixer des deadline et s’y tenir
- Savoir s’entourer et demander de l’aide si besoin
Le framework de la Business Agility
Le cadre Agile PM illustre les éléments nécessaires pour rendre une organisation vraiment Agile afin qu’elle puisse devenir plus adaptative, créative et résiliente. Agile Business Consortium a structuré le cadre de manière à aider les organisations à adopter le concept de Business Agility, ce qui leur permet de :- S’adapter rapidement aux changements du marché – à la fois internes et externes
- Répondre rapidement et de manière flexible aux demandes des clients
- Adapter et conduire le changement de manière productive et économique sans compromettre la qualité du produit
- Avoir toujours un avantage concurrentiel
À qui s’adresse Agile PM ?
Agile PM est la certification adaptée à la fois aux professionnels et aux organisations complexes. C’est le cadre adapté aux professionnels qui souhaitent adopter une approche de gestion de projet flexible et collaborative en améliorant :- standard
- qualité
- vitesse de livraison
Avantages d’Agile PM
Flexibilité
Agile PM vous permet d’augmenter la flexibilité à la fois en termes de produit et de processus. Si l’objectif est d’améliorer la qualité, Agile PM ne fixe aucune limite au changement.Transparence et responsabilité
Si tous les membres sont responsables du processus et peuvent voir les mises à jour à chaque étape de développement, le travail se déroule avec une plus grande transparence et tous les professionnels seront plus impliqués et motivés pour atteindre les objectifs.Résolution de problèmes
Si tous les membres de l’équipe sont impliqués et bien informés des mises à jour, ils parviennent également à acquérir des compétences et des connaissances plus approfondies. Cela permet à chaque professionnel de résoudre les problèmes de manière indépendante.Moins de risques d’erreur
La division du travail en petites étapes permet des contrôles réguliers. Cela pousse à créer une culture de responsabilité dans laquelle chaque membre de l’équipe se sentira impliqué.Le processus DSDM
Agile PM est la seule méthode qui considère le cycle de vie d’un projet allant au-delà du périmètre du développement. Agile Business Consortium soutient que chaque projet doit être aligné pour définir clairement les objectifs stratégiques, ayant ainsi la possibilité de se concentrer sur la réalisation des bénéfices escomptés. Les «bénéfices attendus» sont extrêmement importants car une approche Agile doit pouvoir apporter des bénéfices à l’entreprise plus rapidement qu’une approche traditionnelle. Pour cette raison, le cycle de vie défini dans Agile PM commence par la phase de pré-projet, permettant ainsi de démarrer plus tôt et d’atteindre les bénéfices plus rapidement. Source : APMG International Les 7 phases du projets sont :- Phase Pré-projet : elle sert à définir que le projet est cohérent et correctement défini
- Phase Faisabilité : examiner la rentabilité, le rapport coût-bénéfice du projet
- Phase Fondations : créer une base solide pour le projet
- Phase Développement évolutif : développement du ou des produit(s)
- Phase Déploiement : envoi du ou des produit(s) en production
- Phase Post-Projet : évaluation des bénéfices du projet
Certification Agile PM
Le schéma de certification Agile Project Management comprend 2 niveaux :Agile PM Foundation
La formation Agile PM Foundation s’adresse à tous les chefs de projet et professionnels qui souhaitent adopter la méthode Agile et vise à enseigner aux candidats la philosophie, les principes, les processus, les produits et les techniques d’Agile PM. L’examen Agile PM Foundation se compose de 50 questions à choix multiples et dure 40 minutes.Agile PM Practitioner
La certification Agile PM Practitioner vise à établir si les candidats ont une connaissance suffisante de la méthode Agile Project Management pour pouvoir les appliquer à un scénario donné. L’examen, qui n’est accessible que si vous êtes déjà en possession de la certification Agile PM Foundation, se déroule en 150 minutes et se compose de 4 questions d’une valeur de 20 points chacune.Comment obtenir la certification Agile PM ?
Pour obtenir la certification Agile PM, il est nécessaire de suivre une formation auprès d’un organisme de formation accrédité par APMG-International (Accredited Training Organizations ATOs). QRP International est un ATO reconnu pour donner des formations PRINCE2 et accrédité par APMG-International. Vous souhaitez obtenir la certification Agile PM ? Notre formation ludique inclut les examens et le manuel officiels !1. Le rôle du formateur : donner envie… même à distance !
Certainement l’aspect le plus complexe dans cette nouvelle équation… comment réussir à attirer et à donner envie à quelqu’un à travers son écran ? Encore plus quand on est face à plusieurs stagiaires en même temps ? Être formateur, c’est non seulement savoir transmettre son savoir-faire et ses compétences, c’est aussi avoir la capacité de fédérer un groupe de personnes, les motiver, leur donner envie, les attirer en somme pour leur permettre d’acquérir des notions, alors que bien souvent cela fait un moment qu’ils ont quitté les bancs de l’école ! Le but n’est pas seulement qu’ils puissent apprendre, c’est aussi d’éviter le décrochage. Alors quand en prime tout cela se passe à distance, à travers un écran, la tâche devient encore plus ardue et compliquée. C’est là que la force d’animation et de persuasion du formateur entre en jeu : il faut réussir à attirer malgré tout par le fond et par la forme, alors qu’à la base on est plus figés derrière les écrans, et que la posture et la gestuelle sont quand même mis à mal…. Oui mais ! Rien n’est impossible, rappelons-le, à celui qui ose et qui tente. Il est évident que passer 2h devant une personne qui va parler non-stop avec une voix monotone de sujets rébarbatifs, que vous soyez en présentiel ou en distanciel, vous aurez du mal à garder votre attention et ne pas avoir envie de tout lâcher… Osez, multipliez les formes de transmission : vidéos, power point, dessins, ateliers en petits groupes, échanges, jeux… en vérité on peut faire beaucoup même à distance. Le tout est de tenter et d’essayer, tout comme on l’aurait fait devant un groupe de personnes dans une salle. Il est aussi important de permettre plus de pauses lorsque vous animez en direct, il faut penser à casser la monotonie et ne pas hésitez à réduire les plages de cours par rapport à ce qui se fait en présentiel. Que ce soit pour le formateur ou les stagiaires, la fatigue est en effet plus importante, physiquement et mentalement, et il est donc important d’en tenir compte pour ne pas risquer de perdre quelques personnes en cours de route.2. Accompagner derrière son écran
Une fois que l’on se sent un peu plus à l’aise avec l’outil numérique, et que les cours et les séances sont adaptées en fonction, il ne faut pas oublier que l’essentiel reste de pouvoir accompagner chaque stagiaire de la même façon que s’il était avec vous dans la même pièce. Une formation à distance peut en effet créer une certaine forme d’isolement et de solitude : déjà le stagiaire doit être suffisamment autonome et responsable pour ne pas lâcher en cours de route, pour ne pas perdre sa motivation et pour fixer un cadre et des objectifs comme s’il était suivi en direct. Bien que cela dépende aussi de la capacité à chacun à s’auto motiver et à s’auto discipliner, il n’en reste pas moins que c’est aussi à l’équipe pédagogique et aux formateurs d’être suffisamment présents pour apporter tout l’aide nécessaire à chacun des apprenants. Les organismes de formations multiplient les outils à ce propos : outre les émargements à distance, et les suivis pédagogiques classiques, de plus en plus d’organismes font appel également à des tuteurs, sorte de coachs ou mentors, qui viennent en appui aux formateurs pour s’assurer du bon suivi des cours, de l’avancée en formation et qui viennent proposer leur aide et leurs conseils en cas de besoin. Cela permet de garder un lien et un contact continu tout au long d’une formation avec une personne référente et de casser ce sentiment d’isolement. Il est important aussi de continuer à fixer des objectifs et des deadlines aux stagiaires, et de s’assurer de pouvoir les écouter et être présents, même à distance. Proposer un agenda en ligne, fixer des RDV périodiques, pourquoi pas organiser des plages de questions/réponses… encore une fois les outils à disposition sont nombreux et peuvent permettre de tisser un vrai lien avec chaque apprenant. Il faut en réalité se détacher de l’aspect technique, pour remettre l’humain au centre de tout ça, le cœur même du métier et de la formation.3. Comment réussir sa formation à distance ?
J’entends parfois des gens me dire : « au moins si je fais une formation à distance j’aurais le temps de faire ça à mon rythme, comme je le veux ! » Oui… mais non. Parce que si on commence à trouver une excuse pour ne pas faire ça un jour, on en trouvera forcément une autre pour retarder l’envoi du devoir un autre jour et ainsi de suite…La réalité c’est que nous ne sommes pas tous fait pour suivre une formation à distance ! Il faut vraiment voir ça comme un travail, s’imposer un rythme, peu importe lequel, mais surtout il faut s’y tenir. Être rigoureux, organisé et discipliné. Sinon vous risquez de suivre une formation ad vitam aeternam… et en perdre en cours de route, l’essence même, la motivation et l’envie (et l’argent !). Tout comme le télétravail, il est important d’organiser son espace, son emploi du temps, noter sa progression et ne pas perdre de vue l’objectif final : l’obtention de son titre, de son diplôme, de sa certification…. Il faut également impliquer et avoir le soutien de ses proches, oui on est chez soi, mais non, on n’est pas à la maison à ne rien faire ou à s’occuper de tout sauf de sa formation. Faire prendre conscience à votre entourage du sérieux de votre démarche, c’est vous permettre d’en prendre conscience à votre tour. Votre formation n’est pas moins importante parce que vous ne vous déplacez pas tous les jours en centre de formation ! Que ce soit donc à distance ou en présentiel, la place de l’humain reste primordiale dans une démarche de formation. Le tout est de réussir à s’adapter et à adapter les outils mis à disposition et de se sentir suffisamment à l’aise pour transmettre au mieux à tous les apprenants. Ecouter, accompagner, guider, restent les éléments incontournables d’une formation qu’elle qu’en soit la forme ! Pour en savoir plus sur la formation en classe virtuelle avec QRP International, consultez notre page dédiée à la formation à distance.Olivia Beltrani
Fondatrice de Comm On Board, Olivia est formatrice en communication et RH. Elle est également consultante en bilans de compétences, bilans professionnels, bilan d’orientation jeunes et VAE. Suivez Olivia sur LinkedinConduite du changement : définition et concepts clés
La conduite du changement est l’approche pour gérer le changement. Il comprend les processus, les outils et les techniques utilisés pour gérer l’aspect humain du changement et obtenir les résultats commerciaux souhaités. En outre, la conduite du changement se concentre sur la manière d’aider les ressources à accepter, adopter et utiliser le changement dans leur travail quotidien. La conduite du changement est un processus mais aussi une compétence. Il existe différents modèles/approches/méthodes de conduite du changement, développés par différents organismes d’accréditation internationaux. Bien que chaque organisme/institut ait ses propres approches et cadres, l’objectif reste le même : aborder le côté humain du changement au sein des organisations. La conduite du changement aide les organisations à optimiser les ressources, les processus et la technologie nécessaires pour obtenir des résultats commerciaux.Quels sont les avantages d’une approche en conduite du changement ?
Les approches et les certifications en conduite du changement :- Offre aux professionnels la possibilité de développer leurs compétences pour faire face au changement
- Aide à mettre en œuvre le changement correctement et efficacement
- Fournit un soutien et une motivation efficaces aux ressources et aux équipes pour accepter le changement
- Aide les responsables des initiatives de changement à surmonter les résistances éventuelles
- Fournit des conseils sur la façon de gérer et d’informer les principales parties prenantes pendant le processus de changement
- Accélère la mise en œuvre des initiatives de changement
- Permet aux organisations d’économiser puisqu’une mauvaise gestion du changement coûte très chère aux entreprises
Certification Change Management
La gestion efficace du changement suit un processus structuré et utilise une gamme d’outils pour viser un changement individuel et organisationnel réussi. Comme mentionné précédemment, il existe plusieurs certifications qui peuvent améliorer la capacité de gérer des projets, de gérer les ressources et de diriger une organisation à travers les changements. Les certifications de conduite du changement les plus connues sont délivrées par les organismes suivant :- Change Management Institute
- Prosci
- Association of Change Management Professionals (ACMP) – Certified Change Management Professional (CCMP)
Le Change Management Institute (CMI)
Le Change Management Institute est une association internationale, indépendante et à but non lucratif de professionnels du changement qui cherchent constamment à repousser les limites de la profession de gestion du changement. La certification Change Management a été développée par APMG International en collaboration avec le Change Management Institute et comprend :- Un schéma de certification
- The Change Management Handbook – Effective Change Manager’s Handbook (article de blog lié dans le futur)
Le schéma de certification Change Management
Le schéma de certification de la gestion du changement comporte deux niveaux :Change Management Foundation
Ce niveau introduit l’approche de gestion du changement. L’examen Change Management Foundation vise à vérifier que vous avez un niveau suffisant de connaissances en gestion du changement pour pouvoir travailler en tant que membre d’une équipe chargée d’une initiative de changement au sein de l’organisation.Change Management Practitioner
Le but de l’examen Change Management Practitioner est de vérifier que vous avez acquis un niveau suffisant de connaissances pratiques pour appliquer et personnaliser les directives de gestion du changement dans une situation de changement donnée au sein de l’organisation.Comment obtenir une certification en conduite du changement ?
Pour obtenir la certification Change Management, il est nécessaire de suivre une formation auprès d’un organisme de formation accrédité par l’APMG (Accredited Training Organizations (ATOs)). QRP International est un ATO reconnu pour la conduite du changement, accrédité par APMG. Nous sommes autorisés à proposer la formation Change Management Foundation et la formation Change Management Practitioner. Sources: What is Change Management, Change Management Institute What is Change Management and How Does it Work?, PROSCI“La seule constante dans la vie est le changement”-HeracliteAvec le changement de l'environnement, l'impact sur le travail du projet est indéniable. Selon un rapport d’Accenture, intitulé «Shaping the Agile Workforce», 79% des dirigeants conviennent que le travail passe des rôles aux projets. Cela aura un impact sur le nouveau PMBoK.
Le nouveau PMBoK
Vous savez probablement que le nouveau PMBoK ne suivra pas les règles de ses prédécesseurs. Il est considéré comme une sorte de rebelle. Qu’est-ce que je veux dire par là ? Eh bien, la transformation de la sixième édition à la septième implique quelques éléments transformateurs. Téléchargez notre e-book sur les nouveautés du PMBOK 7 pour en savoir plus ! Beaucoup de gens appellent cela «l’aube d’une nouvelle ère» dans la gestion de projet. Voici un aperçu de certains des changements que j’ai pu observer :Guide PMBOK ® Sixième édition | Guide PMBOK ® Septième édition | |
---|---|---|
Approche générale |
|
|
Base |
|
|
Environnement du projet |
|
|
Application |
|
|
Cible |
|
|
Degré de changement |
|
|
Conseils sur l’adaptation |
|
|
Dans l'un de mes articles précédents (Golden Circle in Project Management), j'ai expliqué qu'en tant que chefs de projet, nous succombons souvent à l'écueil de trop nous concentrer sur nos résultats, nos livrables et nos processus. C'est parce que la nature même de notre métier se concentre sur l'adhésion à une méthodologie. Nous nous concentrons sur «faire les choses correctement» à travers un sous-ensemble de processus (le «COMMENT»), tout en atteignant le résultat du plan (le «QUOI»). À cet égard, j'aime la façon dont la nouvelle approche PMBoK nous aidera à nous réorienter vers les résultats (le «POURQUOI») faire les choses. Cela vous aide à vous concentrer sur les outcomes vs outpus (et à aller plus loin sur les bénéfices). Le PMBoK 7è édition déplace le focus des extrants vers les résultats. Afin d'illustrer cela, je voudrais partager avec vous les définitions, bien que celles-ci proviennent de PRINCE2, je crois qu'elles décrivent ce concept de la manière la plus efficace."Begin with the End in Mind" - Stephen Covey (1989)
Outcome thinking
L’outcome thinking concerne la réflexion axée sur les résultats. C'est un changement de comportement de mentalité, qui oblige beaucoup de gens à penser différemment. Certains chefs de projet, qui ont trouvé du confort dans les processus, seront poussés hors de leur zone de confort pour utiliser leur jugement et leur expérience pour guider la réflexion sur les résultats plutôt que de s'appuyer fortement sur une méthodologie. Mettre l'accent sur les résultats aidera à favoriser une génération de chefs de projet qui «pensent en ayant le résultat final en tête, à l'esprit» plutôt que de se conformer aux processus. Cela nous aide à repenser la façon dont nous abordons notre métier. De nombreux professionnels de la gestion de projet ont recherché le confort dans la stabilité et la certitude des processus. Dans le monde d'hier, la gestion de l'incertitude exigeait une structure de prévisibilité axée sur les processus. Cela ne suffit plus, dans ce monde actuel, sans précédent, perturbateur et imprévisible - nous devons développer l'instinct de gestion de projet. Le monde dans lequel nous vivons aujourd'hui est beaucoup plus complexe que jamais. Il faut se concentrer sur le résultat et adapter les divers outils, techniques et méthodologies pour atteindre les objectifs stratégiques. Aucune méthodologie n'est une chance sûre de réussir - en fait, elle ne l'a jamais été. Suivre les processus n'a jamais été suffisant. C'est pourquoi lorsque je parle du nouveau PMBoK comme d'une approche quelque peu révolutionnaire, il le sera - et je salue cette nouvelle ère. Il faudra que bon nombre d’entre nous qui ont évolué avec des approches processus “désapprennent” une pensée conventionnelle. Il nous faudra être audacieux et oser dévier de la pensée conventionnelle. Je ne me suis jamais considéré comme un rebelle - mais pour m'adapter aux nouvelles réalités d'aujourd'hui et commencer à intégrer les méthodes de travail du PMBoK 7e édition, je pense que je devrai défier le statu quo et devenir un rebelle de la gestion de projet.En conclusion : soyez audacieux - et osez dévier pour obtenir des résultats !
Le prochain chapitre de ce voyage portera sur le développement des compétences et les compétences nécessaires pour soutenir un état d'esprit axé sur les résultats. C'est ce que PMI appelle le «Power Skills».
J'ai récemment regardé une vidéo sur un événement récent du PMI Madrid Chapter, où Ashwini Bakshi faisait une présentation. C'était pour le moins inspirant, mais ce qui a vraiment attiré mon attention, c'est l'évolution du Talent Triangle de PMI vers ce qu'on appelle les «Power Skills».
Ces compétences sont uniques et se concentrent moins sur les compétences techniques traditionnelles de gestion de projet et comprennent entre autres:
- L’empathie
- Le leadership collaboratif
- La créativité
- L’humilité et l’authenticité
C'est inspirant, encore une fois un écart par rapport à la norme en matière de compétences en gestion de projet.